Krach … avec un K comme carême

Krach
Krach (samedi)

Krach : nom masculin, de l’allemand krach : craquement. Le krach désigne un effondrement brutal de la bourse ou d’une société cotée en bourse. Le krach (prononcez krak), n’est pas à confondre avec le crack (drogue dure issue de la cocaïne), ni avec le crash (chute brutale d’un avion).

Régulièrement des krachs boursiers surgissent sur nos écrans de télévisions montrant l’affolement des traders qui vendent au plus vite et parfois des ménages, on se sait pourquoi, commencer à acheter des denrées les plus élémentaires… on ne sait jamais.

C’est la crise[1. Quoi ? Vous n’étiez pas au courant ?] ! C’est le krach de Jérusalem : l’action « Jésus » commence à chuter dangereusement. Il devient urgent de se débarrasser des valeurs galiléennes pour des investissements plus sûrs. On l’avait dit : ce n’était qu’une bulle messianique spéculative qui a fini par exploser : que pouvait-on attendre d’une entreprise de province ? Et ces petits miracles… on aurait du se douter qu’ils cachaient quelque chose. Le cours a déjà chuté de moitié et ce n’est qu’un début. Bien évidemment dans ce cas là les spéculateurs professionnels quittent le navire au plus tôt, tandis que les boursicoteurs investisseurs amateurs se tâtent ou se laissent encore berner. Pourtant, au cœur de la crise, étonnamment, demeure la Parole : Jamais un homme n’a parlé comme cet homme !

Tandis que les adversaires se fixent sur cette impossible origine, sur le passé… eux, simples gardes, ont su être touchés par le présent même de Jésus, sa véritable présence. Sa parole surgit pour défier le passé : jamais un homme, et ouvrir un avenir. Il nous arrive aussi de vivre des krachs personnels. Tout se passe bien, réussite, bonheur tranquille jusqu’à ce que, en une fraction de seconde, tout bascule : le drame, la chute. L’imprévu surgit avec son lot d’incompréhensions, d’hébètements et d’abandon d’une partie de notre entourage… la suite vous la connaissez aussi. Pourtant, il est vrai, dans ces moments où l’on ne donne pas cher de notre avenir, il y a toujours place à une la Parole, cette présence qui peut nous sortir du tombeau dans lequel on voudrait nous voir enfermer.

Jamais, et encore aujourd’hui, un homme n’a parlé comme cet homme. Ce n’est pas mon cœur de petit bibliste qui parle, mais le témoin. Je suis toujours étonné, et ravi, de ce que des enfants, des jeunes, des ainés (mais plus rarement pour ces derniers)… puissent se mettre à l’écoute de l’évangile, attentifs, dociles. Et non pas pour en déduire quelques petites morales à deux balles, genre : il faut aider. Car, il arrive dans leur échange que cette Parole vienne trouver un écho dans leurs vies, viennent les toucher dans leur être et faire un pas de plus dans leur découverte d’un Christ vivant !

Ainsi donc, que par la lecture et l’étude des Livres saints « la Parole de Dieu accomplisse sa course et soit glorifiée » (2 Th 3, 1), et que le trésor de la Révélation confié à l’Église comble de plus en plus le cœur des hommes. Dei Verbum 26 – Concile Vatican II.

A suivre…

Les lectures du jour.

K… comme Carême. Le principe : chaque jour (sauf le dimanche), dire le carême par un mot commençant  par K. Quarante jours donc quarante mots pour (re)découvrir le carême. Retrouvez tous les articles déjà parus de la série “K… comme Carême“.
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François BESSONNET
François BESSONNET

Bibliste et prêtre (Vendée). → bio

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