On connait tous, je suppose, l’image de ces deux personnages, Adam et Eve, croquant le fruit défendu, sous l’influence du serpent et contre l’interdit de Dieu. Cette faute leur vaudra d’être expulsé du jardin du paradis. Ces deux chapitres (Gn 2-3) ont inspiré nombreux peintres, mais aussi beaucoup d’interprétations plus ou moins justes. Faut-il y voir un récit méprisant pour la gente féminine ? Le texte dénonce-t-il une perversité des rapports sexuels à travers cette pomme croquée qui n’en est pas une ? etc. Comme souvent, le texte est plus subtil qu’il n’y parait, et même contredit bon nombre d’idées préconçues à ce propos.