Jésus face à l’incrédulité (Jn 12,37-50)

Au terme du ministère itinérant de Jésus, cet épilogue résume la situation de l’envoyé du Père au milieu des siens : entre ferme incrédulité, foi dissimulée et appel à la persévérance.
Au terme du ministère itinérant de Jésus, cet épilogue résume la situation de l’envoyé du Père au milieu des siens : entre ferme incrédulité, foi dissimulée et appel à la persévérance.
Le projet des grands-prêtres d’éliminer Lazare (12,10) et Jésus (11,53) n’empêche nullement celui-ci d’entrer publiquement à Jérusalem, à l’approche de la Pâque.
Le récit de l’onction de Béthanie n’est pas sans lien avec l’épisode précédent du relèvement de Lazare. Nous nous retrouvons au même village et avec les mêmes protagonistes : Lazare et sœur Marthe et Marie.
La question de la résurrection du Christ pose aussi celle de la résurrection des morts. Mais comment les premiers chrétiens concevaient-ils cette dernière ?
Dans ces versets conclusifs, la prière de Jésus s’élargit au-delà du cercle des premiers disciples. Elle s'adresse à toutes les communautés. Leur unité, fondée en l’amour du Père et du Fils, représente leur identité et leur mission.
Le scepticisme de certains disciples pose question. Qu’est-ce qui est incroyable, au sens non-crédible, dans cette affaire ? Effectivement, la résurrection contredit bien des représentations attendues.
La prière de Jésus manifeste la pleine communion entre le Père et le Fils à la veille de la Passion. Par cette prière, le Christ intercède pour que ses disciples demeurent unis, véritablement, jusque dans l’adversité.
Les femmes eurent pour mission d’annoncer la Résurrection aux autres disciples. Outre la réaction de ces derniers, trois des évangiles rapportent également leur rencontre avec le Christ Ressuscité. Vous vous en doutez : les récits sont différents, plus encore que celui des femmes au tombeau.
Peu avant sa Passion, Jésus prie le Père, non en sa seule faveur mais, pour ses disciples confrontés au monde.
Jésus conforte ses disciples dans leur foi, promettant, avec ce passage, l’action divine en leur faveur, par le don de l’Esprit.
Les évangélistes racontent la manifestation de type angélique à ces femmes venues au tombeau. Mais leurs récits sont très différents les uns des autres.
La métaphore sur la vigne et les sarments insistait sur le lien vital unissant le Christ à la communauté des disciples. Mais cette vigne n’est pas isolée du monde qui l’environne.