Archéologie : Jésus emballé mais par qui ?

… ou petite méditation en attendant l’épiphanie !

Eh oui, voilà la preuve : Jésus a été emballé déballé par les célébrations de Noël !!  Mais tout cela reste un Mystère : le fameux mystère de Noël. Nos archéologues de sacristie ont affronté le froid glacial de ces espaces polaires et découvert ce vestige énigmatique le soir de ce 24 décembre (voir photo). Selon les dernières analyses il s’agirait bien de l’emballage ayant contenu l’ “Enfant Jésus’, comme l’atteste la mention écrite. En étudiant les autres inscriptions, nos épigraphistes sont pourtant restés dubitatifs. Ils nous livrent le résultat de leurs analyses.

en haut à gauche, on peut ainsi lire :

MERCI DE BIEN VOULOIR OUVRIR LE COLIS EN PRESENCE DU TRANSPORTEUR.

A l’unanimité, les chercheurs s’étonne du mot ‘COLIS’. Certains affirment qu’il s’agirait d’une déformation du mot CALICE – CALIS – COLIS, une hypothèse que viendrait corroborée le glyphe en forme de verre à pied . Mais cette interprétation est jugée fantaisiste par la majorité des chercheurs. D’autant que le glyphe et les inscriptions ne semblent pas avoir la même origine. D’autres concèdent que ce terme COLIS pourraient mieux signifier notre mot CADEAU ou celui de DON. C’est sur ce dernier que les théologiens s’accordent le mieux.

Mais qui est le transporteur ?? Les débats font encore rage à ce sujet. Pour les uns, ce transporteur serait une dénommée Marie. Mais pour les autres il pourrait s’agir du véritable donateur : Dieu le Père, ou pour d’autres l’Esprit Saint, comme pourrait le suggérer la mention ‘EN PRESENCE DE’.  Quant au ‘CHAUFFEUR’, il pourrait s’agir d’un certain Joseph ou bien d’un Ange appelée Gabriel ce que confirmerait la suite du message : veuillez effectuer les réserves d’usages...

Handle with care !Le reste du “Colis’ présente également d’autres inscriptions. Celle qui a le plus étonné les découvreurs est celle écrite dans des langues encore inconnues. Certains voient là, une trace des mages venus d’orient. Le glyphe en forme de verre suggèrerait les présents offerts… mais rien n’est encore prouvé à ce jour.

En tout cas, la mention ‘FRAGILE” renforce l’identité de cet ‘enfant Jésus’. On aurait pu croire au vu de sa divine origine, que ce ‘colis’ ne craigne rien. Hors la surface importante prise par cette indication de fragilité pousse à croire le contraire. Cet enfant Jésus est bien fragile et doit être ‘manié’ avec beaucoup de soin. D’autres chercheurs s’étonnent de la matière avec lequel ce ‘berceau’ a été construit : du vieux carton. Si certains y voient une allégorie se référant au parchemin des Ecritures (Jésus enveloppé des Ecritures Saintes), d’autres affirment que ce vulgaire carton ne signifie rien d’autre la pauvreté de l’enfant. Mais ces deux hypothèses ne sont pas incompatibles.

Quant à l’inscription manuscrite ‘NE RIEN POSER DESSUS’, elle serait une inscription plus tardive visant à mettre en garde contre toute idolâtrie : rien ne peut être au-dessus de cet enfant !

La question qui demeure reste l’identité du ou des destinataires : l’absence de mention précise montrerait que chacun serait à même de recevoir de ‘Colis’ qui n’a pas fini de nous étonner. La recherche se poursuit en ce domaine et toute contribution est la bienvenue !

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François BESSONNET
François BESSONNET

Bibliste et prêtre (Vendée). → bio

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