Noël, à l’écart
Dans le récit de la nativité, que nous offre l’évangéliste Luc, la naissance de Jésus possède un caractère bien particulier. Elle situe « à part » comme le laisse entendre ce verset :
Dans le récit de la nativité, que nous offre l’évangéliste Luc, la naissance de Jésus possède un caractère bien particulier. Elle situe « à part » comme le laisse entendre ce verset :
Entre les bergers et l’enfant de la crèche, prêtons-nous attention à cette troupe céleste qui accompagne l’annonce de la naissance du Sauveur, et plus particulièrement à leurs paroles ? Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. Paroles connues dans cette version latine : GlooooOoOoOoOoOoOoOoooria in excelsis Deo.
La paix règne et le roi David n’oublie pas Celui qui lui a permis d’accéder à cette place. Aussi souhaite-t-il associer Dieu à sa réussite. Mais les projets du Seigneur sont bien souvent déroutants.
Le troisième dimanche de l’Avent est traditionnellement appelé le dimanche de la joie liée à la venue de Dieu. Or, les circonstances de ce confinement d’Avent ne sont pas réjouissantes. Est-ce bien le moment de se réjouir ou devons-nous attendre que tout soit plus sûr ?
« Consolez ! consolez ! » Ni un conseil avisé, ni une douce invitation mais une déclaration impérative, urgente et vitale.
Le temps de l’Avent est un temps de veille, d’attente active à laquelle nous sommes appelés. Il ne s’agit pas de veiller sur soi. Ni de veiller comme au coin d’un âtre. Devenir ces guetteurs d’Avent demande de quitter son confort pour prendre sa garde, quelques soient les intempéries.
Les bergers viennent compléter notre crèche mais ce n’est pas de la figuration. Dans l’évangile selon saint Luc, les bergers jouent un rôle important voire même le premier rôle. Ils nous permettent de comprendre la naissance du Christ Jésus à la lumière de Pâques. Eh oui, déjà. (Lc 2,1-20)
A quelques jours de Noël, nous ouvrons cette fois-ci un autre évangile, celui de Luc pour nos deux derniers personnages de notre crèche : les bergers et Marie qui est le sujet de cet épisode avec le récit de l’annonciation (Lc 1,26-37).
Durant ces quatre semaines de l’Avent, nous écoutons les textes de la liturgie à travers le prisme des cinq sens. Après le toucher, l’odorat et la vue, les textes de ce dimanche nous font part de paroles audacieuses et bénéfiques ... à condition de se mettre à leur écoute.
Après la généalogie, Matthieu introduit subitement le récit de la nativité par un drame. Il commence par décrire une situation complexe à laquelle Joseph doit faire face. C’est cette situation que Matthieu met en exergue plus que le fait que Marie soit enceinte de l’Esprit Saint, c’est-à-dire par l’action même de Dieu. Joseph est ici dans cette partie, le personnage principal.
Depuis près de 50 jours, le podcast vous a présenté des naissances bibliques connues ou moins connues. Vous avez pu découvrir que le merveilleux des naissances miraculeuses s’effaçait devant des figures fortes et magnifiques particulièrement parmi les personnages féminins. Alors à une semaine de Noël, nous allons nous intéresser aux récits pluriels de la Nativité de Jésus. Récits pluriels : je vous raconte pourquoi.