Une espérance que chante aujourd’hui Anne, la mère de Samuel, la stérile mais toujours aimée, fatiguée de prier mais priant toujours… en pleurant, mais priant quand même ce Dieu qui n’est pas indifférent au chaos k.o. des hommes et cette femme-là le sait bien. K.o. de son attente stérile, mais plus encore enivrée d’espérance, elle connaît son Dieu sur le bout du cœur. Ses lèvres dialoguent avec lui. Son murmure demande jusqu’à en être exaucée, et se poursuit en cri, en chant de victoire sur le monde pour ce Dieu des k.o.
Mon cœur exulte à cause du Seigneur ;
mon front s’est relevé grâce à mon Dieu !
Face à mes ennemis, s’ouvre ma bouche :
oui, je me réjouis de ta victoire !L’arc des forts sera brisé,
mais le faible se revêt de vigueur.
Les plus comblés s’embauchent pour du pain,
et les affamés se reposent.Le Seigneur fait mourir et vivre ;
il fait descendre à l’abîme et en ramène.
Le Seigneur rend pauvre et riche ;
il abaisse et il élève.De la poussière il relève le faible,
il retire le pauvre et la cendre
pour qu’il siège parmi les princes
et reçoive un trône de gloire. 1S 2,1-10