Des mages venus d’orient (Mt 2,1-12)
La naissance de Jésus, selon le dessein divin vient d’avoir lieu, paisiblement. Or, Matthieu nous transporte illico à Jérusalem avec d’étranges visiteurs venus de bien loin, pour une terrible menace.
La naissance de Jésus, selon le dessein divin vient d’avoir lieu, paisiblement. Or, Matthieu nous transporte illico à Jérusalem avec d’étranges visiteurs venus de bien loin, pour une terrible menace.
Après la généalogie, Matthieu introduit subitement le récit de la nativité par un drame. Il décrit une situation complexe à laquelle Joseph doit faire face.
La généalogie de Jésus sert de lever de rideau à l’évangile de Matthieu. Ce dernier situe, ainsi, l’avènement du Christ dans ce prolongement de l’histoire du salut, depuis Abraham, et que Jésus vient parachever.
Ces derniers versets de l’évangile font se rencontrer, en Galilée, Jésus ressuscité et ses disciples. Ainsi s’accomplit la parole que Jésus avait dite aux femmes.
La présence de gardes au tombeau de Jésus est une des particularités des récits de la passion et de la résurrection de l’évangéliste Matthieu. La scène sert à opposer l’annonce du ressuscité à la rumeur du vol du cadavre.
L’ensemble des évangiles débute leur récit de la résurrection par la découverte des femmes d’un tombeau vide. Matthieu se distingue avec la présence d’un ange roulant la pierre et la rencontre entre Jésus ressuscité avec ces mêmes femmes...
Avec cette troisième parabole s’achève le discours de Jésus sur l’avènement du Fils de l’homme et le Jugement dernier. Celui-ci ne s’annonce pas en de grands signes cataclysmiques. Il ne s’annonce même pas. Il vient subrepticement, à l’heure où on ne l’attend plus, pour assigner les communautés chrétiennes devant leur Seigneur.
À la parabole des dix jeunes filles succède celle des talents qui développe le thème de la veille. Ce temps d’attente illustre la vie de la communauté postpascale espérant la parousie de leur Seigneur.
Le discours apocalyptique (Mt 24) obligeait la communauté des disciples à se sentir la première concernée par la venue du Fils de l’homme, le juge eschatologique, jusque dans leur quotidien. Il se poursuit maintenant avec trois paraboles, celle des dix jeunes filles (25,1-13), celles des talents (25,14-30) et enfin celle dite du Jugement Dernier (25,31-46).
Le discours apocalyptique tient une même place dans les évangiles synoptiques, au sortir du conflit avec les pharisiens et sadducéens. Que ce soit en Mc 13, en Lc 21, comme en ce chapitre, ce discours de Jésus précède les récits de la Passion à Jérusalem. Son rôle et son contenu annoncent-ils la fin du monde, la fin d’un monde ou/et le début d’une espérance que viendrait inaugurer sa Passion ?
Il est nécessaire de rappeler l’objet des versets précédents pour mieux entendre les paroles de Jésus qui vont suivre. Les reproches – c’est un euphémisme – envers les pharisiens dénoncent leurs comportements contraires à la Loi de Moïse qu’ils enseignent. Mais, ils sont aussi des mises en garde destinées aux communautés chrétiennes afin qu’elles ne tombent pas dans le même travers.