Conclusion : l’autre disciple et l’Évangile (Jn 21,20-25)
La conclusion de l’évangile revient au disciple bien-aimé qui réapparait maintenant pour offrir ultimement son témoignage par l’entremise du rédacteur.
La conclusion de l’évangile revient au disciple bien-aimé qui réapparait maintenant pour offrir ultimement son témoignage par l’entremise du rédacteur.
Après la manifestation de Jésus à Marie de Magdala puis aux disciples et à Thomas, l’évangile se poursuit avec un autre chapitre qui nous emmène à une ultime rencontre avec le Christ ressuscité.
Bien que Marie se devait d’annoncer le message de la résurrection et de la glorification de Jésus. L’évangéliste nous fait pénétrer dans la maison des disciples ; une maison remplie de crainte et de doute.
Le récit de la rencontre entre Marie de Magdala avec le Ressuscité est en fait une triple rencontre : celle avec deux anges, celle avec un jardinier (qui n’est autre que Jésus), et celle avec Jésus que Marie finit par reconnaître.
La découverte du tombeau vide se fait en deux grandes étapes : la venue de Marie de Magdala suivie de celle des deux disciples dont Pierre. Trois personnages dont les réactions sont diverses et différentes.
Pâques et la résurrection de Jésus ne peuvent être évoqué sans le mystère du tombeau vide. Chaque évangéliste nous fait passer par ce lieu et ce moment, soit le premier jour de la semaine correspondant à notre dimanche.
La narration semble ouvrir une autre section en plaçant la scène quelques mois plus tard lors de la fête de la Dédicace. Mais la mention des brebis oblige à rester dans le thème développé précédemment.
C’est l’image, pour ne pas dire l’icône, qui risque de décorer bien des églises lors du dimanche de la Pentecôte : une colombe pour désigner l’Esprit Saint donné aux disciples le jour de la Pentecôte. Mais que ce soit le récit de Jean (Jn 20,19-23) ou des Actes des Apôtres (Ac 2,1-11) aucun d’eux ne fait référence au symbolique pigeon, uniquement évoqué en lien avec l’Esprit lors du baptême de Jésus. A la Pentecôte, le volatile est absent et il faut qu’il le soit.
Six dimanches, six lieux très divers que nous avons visités durant ce temps pascal. Mais ce septième dimanche de Pâques sera un peu particulier. D’ailleurs, en lui-même ce dimanche est particulier. Se situant entre les grandes solennités de l’Ascension et la Pentecôte, il paraît comme inaperçu, telle une pause avant le bouquet final d’un feu d’artifice, telle un coupure pub au milieu d’un film passionnant.
Dans ce temps pascal, nous continuons nos visites de différents lieux proposés dans les textes liturgiques, depuis la pierre du tombeau vide, à la maison-témoin, le chemin ou la porte d'une bergerie, jusqu’à dernièrement les demeures du Père. Cette fois-ci, nos pas sont amenés à franchir une frontière, celle de la Samarie, passage pour lequel l’Esprit Saint n’est pas étranger.
L’épisode précédent aurait pu être la fin du récit des disciples d’Emmaüs. Nous étions arrivés à destination. Le Christ s’est fait reconnaître. Tout est bien qui finit bien. Mais le texte se poursuit d’une manière assez étonnante. Retour dont à Emmaüs pour mieux nous rendre à Jérusalem.