Lazare ! Viens, dehors ! (Jn 11,1-57)

5ème dim. Carême (A) Jn 11,1-45

Après Nicodème et la Samaritaine, l’aveugle-né et le paralytique, et bien d’autres, l’évangile nous propose une ultime rencontre. Cette-fois ci il ne s’agit plus d’une personne anonyme, croisée par hasard. Il s’agit d’une famille : deux sœurs, Marthe et Marie et leur frère Lazare. L’évangéliste nous les décrit comme de proches de Jésus. Ce récit du retour à la vie de Lazare, épisode connu, ne constitue que les huit derniers versets. Avant d’arriver à ce « miracle », l’évangéliste déploie un cheminement qui n’est pas sans nous poser questions.

Nous pouvons distinguer quatre scènes dans ce passage qui met en relation Jésus avec différents personnages. La première scène nous montre le Christ et ses disciples apprenant la maladie de son ami. Jésus pourtant ne va pas immédiatement à son chevet. Viennent ensuite deux scènes où Jésus rencontre l’une après l’autre les sœurs de Lazare, Marthe puis Marie, qui lui font la même remarque judicieuse : « Si tu avais été ici mon frère ne serait pas mort. » Enfin la dernière scène met en présence Jésus et Lazare revenu à la vie.

Jan Wydra, la résurrection de Lazare, 1937

Lazare était malade (11, 1-16)

11, 1 Il y avait quelqu’un de malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur. 2 Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade. 3 Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » 4 En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. » 5 Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. 6 Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait. 7 Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. » 8 Les disciples lui dirent : « Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider, et tu y retournes ? » 9 Jésus répondit : « N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ; 10 mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui. » 11 Après ces paroles, il ajouta : « Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil. » 12 Les disciples lui dirent alors : « Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. » 13 Jésus avait parlé de la mort ; eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil. 14 Alors il leur dit ouvertement : « Lazare est mort, 15 et je me réjouis de n’avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! » 16 Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! »

Jésus et ses disciples 

Ce passage est très perturbant. Jésus apprend la maladie de son ami judéen, mais souhaite volontairement demeurer en Galilée, et cela durant deux jours. Pourtant, la nouvelle de la maladie de Lazare provient directement de Marthe, suggérant la gravité de la situation et l’urgence de sa venue : « celui que tu aimes est malade ». La parole insiste bien sur ce lien fraternel qui unit Jésus à Lazare. En filigrane, Marthe presse Jésus de venir, lui seul peut sauver Lazare, lui – comme le dira le texte plus loin – qui a ouvert les yeux d’un aveugle et guéri un paralytique. Il devait logiquement apporter son secours. Mais il ne bouge pas durant deux jours.

Ce n’est qu’au troisième jour que Jésus se met en route. Avec l’évocation de l’onction à Béthanie, ce troisième jour nous oriente déjà vers Pâques. Le récit du retour à la vie de Lazare offrira ainsi quelques clefs de compréhension sur la Résurrection du Christ. Les disciples eux-mêmes soulignent que Béthanie étant proche de Jérusalem, Jésus se risque déjà à la mort. C’est d’ailleurs cette « mort » qui est le sujet principal. Mais les disciples ne comprennent pas trop. Comme souvent dans l’évangile de Jean, ils donnent dans le piétisme naïf ou font figures d’ignorants. Ils auront tout à découvrir à la croix.

Jésus semble attendre que Lazare soit mort pour se mettre en route. Pire encore, il s’en réjouit ! Lazare est mort, et je me réjouis de n’avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Beaucoup soulignent que lorsque Jésus apprend la maladie de Lazare, celui-ci était déjà mort. Lorsque Jésus – qui n’a attendu que deux jours – arrive à Béthanie, le corps de Lazare repose déjà depuis quatre jours dans le tombeau . D’une manière ou d’une autre, le récit du début à la fin, souligne l’inéluctabilité de la mort. Lazare est mort. Et même après son retour à la vie, Lazare est appelé à mourir, comme chacun. La foi en la Résurrection, n’enlève rien au drame de la mort, mais peut-être la dépasse-t-elle. Jésus part pour ‘tirer Lazare de ce sommeil’, le délivrer de l’inéluctable. La mort ne serait-elle donc que passagère ?

Léon Bonnat, La Résurrection de Lazare, 1857.

Lazare est mort (11, 17-27)

11, 17 À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. 18 Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –, 19 beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère. 20 Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. 21 Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. 22 Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » 23 Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » 24 Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » 25 Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; 26 quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » 27 Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »

Jésus et Marthe : le présent de la vie

Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Il ne s’agit pas d’un reproche mais d’un constat. Car la rencontre avec Marthe est de l’ordre du témoignage de foi : je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. …Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. La foi est au cœur du récit, et la venue de Jésus en Béthanie en est bien le motif, comme il l’indiquait à ses disciples : …à cause de vous, pour que vous croyiez. Pour les disciples, la mort n’était qu’endormissement, un état passager sans gravité, et le réveil un ‘grossier’ retour à la vie. Contrairement aux disciples, Marthe « sait ». Elle se situe dans la tradition juive et pharisienne à propos de la résurrection. Elle oriente sa foi et son espérance, à partir de son savoir sur les derniers jours, ceux du jugement eschatologique où les morts ressusciteront du shéol pour la vie éternelle. (cf. la série du podcast : Aux sources de la Résurrection)

Mais il ne s’agit ni d’un retour à un passé, ni même d’un avenir. Jésus se présente comme le présent de la résurrection. L’avènement de Dieu au temps derniers est, avec le Christ, déjà à l’œuvre. Il n’y a plus à attendre « le dernier jour », puisqu’en présence de Jésus le temps eschatologique est accompli. Et il ne s’agit même plus de temps, mais de personne. Si Marthe savait que Jésus est exaucé par Dieu, il lui reste à découvrir que Jésus est bien de Dieu. Il est le « Je Suis » divin au milieu de son peuple (Ex 3,14; Jn 8, 24.28).

C’est la foi en sa personne qui ouvre à la Résurrection. Celle-ci n’annule en rien le moment de la mort  : Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra . Mais cette mort n’est plus une fin définitive. Elle est vaincue par le Christ. Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. La résurrection ne concerne pas seulement la mort, elle est donnée d’emblée au croyant qui vit en Christ. Elle n’est plus orientée vers un avenir inconnu, elle marque déjà la vie du croyant.

Palma Vecchio, La résurrection de Lazare, 1514

Liturgie du deuil pour Lazare (Jn 11, 28-37)

11, 28 Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle. » 29 Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus. 30 Il n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré. 31 Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ; ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer. 32 Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. » 33 Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, 34 et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. » 35 Alors Jésus se mit à pleurer. 36 Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! » 37 Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »

Jésus et Marie

Avec la rencontre de Jésus et Marie, nous changeons de cadre. Le récit fait mention de celles et ceux qui ont rejoint la maison de Lazare pour le deuil, temps de pleurs, de lamentations convenues et de consolation. Après l’ignorance grossière des disciples et le savoir de Marthe, voici le temps de l’émotion de Marie. Les pleurs sont très présents dans ce passage. Et même Jésus semble lui aussi s’attendrir. Jésus pleure. Mais pour Jésus, le récit emploie un autre terme, rare dans la Bible : dakruô (δακρúω) que l’on pourrait traduire par être en larmes. Dans la Bible, ce verbe est toujours associé aux drames extrêmes et terribles (massacres, tueries…) : ces morts injustes causées par la violence. Jésus est ici face à l’injustice même de la mort. Il est face au drame de l’humanité auquel il compatit avec douleur, drame qu’il subira lui-même à la Croix.

Sa foi en la Résurrection ne le rend pas indifférent à nos tragédies, bien au contraire. La foi en la Résurrection ne rend pas l’expérience de la mort anodine, pas même pour Jésus. Son amour s’exprime aussi à travers ces larmes, et cet amour est aussi Celui du Père envers ses disciples.

Eduard von Gebhardt, la Résurrection de Lazare, 1896

Lazare revit (11, 38-46)

11, 38 Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre. 39 Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. » 40 Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » 41 On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. 42 Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. » 43 Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » 44 Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. » 45 Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.

Jésus et Lazare

Depuis quatre jours, Lazare ‘repose’ dans le tombeau. Rien ni personne ne peut le sauver apparemment, aux yeux des hommes. Ici Jésus rappelle la nécessité du croire, c’est-à-dire de croire en Lui, en tant qu’envoyé du Père. C’est bien ainsi qu’il parle. Sa parole n’est pas une incantation, mais une prière vers le Père, son Père. Ce n’est pas même une prière de demande mais une action de grâce. Une prière publique qui manifeste d’abord son lien privilégié et unique avec Dieu. Un Dieu créateur, maître des éléments et de la Vie.

La parole de Jésus est impérative, littéralement : Lazare ! Ici ! Dehors ! C’est à Lazare qu’il s’adresse, comme si – dans le Père – il était toujours vivant. Le miracle est « signe ». Signe que Jésus est bien détenteur de la puissance du Père. Et cela n’est pas sans conséquence pour les épisodes de la Passion qui vont suivre. C’est parce qu’il détient cette puissance de Vie et d’Amour que Jésus s’offre sur la Croix. Il n’en sera pas la victime, mais le héraut, celui qui glorifie le Père dans cet abaissement confiant.

C’est bien le même homme qui sort du tombeau, Lazare que Jésus aime, qui bénéficie de cette Parole de Vie. Il est invité à venir ici, c’est-à-dire vers Jésus lui-même, et de passer des ténèbres du tombeau à la lumière : Dehors ! Lazare est délié pour se mouvoir librement. Il est libéré de la mort défintive. Le récit anticipe pour une part la Résurrection du Christ : la pierre est enlevée, les bandelettes sont retirées (Jn 20). C’est déjà la Victoire du tombeau de Pâque qui parle et se manifeste. La Parole de Jésus est celle qui dispense la Vie pour ceux qui l’aiment. La puanteur cadavérique disparaît pour bientôt devenir parfum (12,3) : Marie est celle qui versa du parfum sur le Seigneur.

Conclusion paradoxale

Jésus montre ainsi que la Résurrection n’est pas un moment attendu dans un au-delà indéterminé. Elle est l’aujourd’hui du disciple que Jésus aime. Elle naît de la rencontre avec Celui qui vient du Père, et dont la Parole manifeste sa puissance de Vie. Aujourd’hui. Paradoxalement, comme le montre la suite de ce récit, le retour à la vie de Lazare va susciter la suspicion des autorités du Temple et leur volonté d’éliminer ce Jésus de Nazareth. Ainsi, déjà, pour redonner vie, Jésus offre la sienne.

Le Christ devant le grand prêtre Caïphe,(détail), par Gerrit van Honthorst, vers 1617

Le complot (11,46-57)

Parallèles : Mt 26,1-5 | Mc 14,1-2 | Lc 22,1-2

11, 46 Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait. 47 Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. 48 Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. » 49 Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ; 50 vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » 51 Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; 52 et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. 53 À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. 54 C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. 55 Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. 56 Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » 57 Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter.

Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple

Paradoxalement, ce retour à la vie de Lazare introduit le complot de mise à mort pour Jésus. Paradoxalement, les grands-prêtres et les pharisiens motivent cette décision pour sauver le peuple d’une révolte contre Rome qui deviendrait un véritable massacre.

L’ensemble est ironique. D’une part, et l’évangéliste en a connaissance, la mort de Jésus n’empêchera pas la révolte juive qui aura lieu trente-six après et verra Jérusalem et son Temple détruits. Les grands-prêtres montrent leur méconnaissance des signes qui ont révélé au peuple et au lecteur l’amour du Père à travers le Fils, et ne furent nullement des appels à la révolte et à la sédition. A l’ironie s’ajoute le malentendu.

D’autre part, en ce qui concerne l’ironie, la mort de Jésus sera effectivement salvatrice pour rassembler dans l’unité des enfants de Dieu dispersés. En cela, la grand-prêtre est prophète en exprimant le dessein de Dieu. Là encore, il est assez paradoxal que celui qui avance les raisons de la prochaine mise à mort de Jésus, à laquelle il participera, soit qualifié ainsi par l’auteur. Mais notons, que ce n’est pas tant l’homme qui est nommé ainsi mais ses paroles jugées prophétiques par l’auteur. Comme si le dessein de Dieu se jouait de celui des hommes.

Ces derniers versets offrent ainsi une interprétation à la mort de Jésus ; interprétation qui sera déployée dans les chapitres suivants.

François BESSONNET
François BESSONNET

Bibliste et prêtre (Vendée). → bio

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