Cana, le bon vin maintenant (Jn 2,1-11)
De l'eau changée en vin : l'épisode est connu. Tiré de l'évangile selon saint Jean (2,1-11), ce passage est celui qui ouvre le ministère de Jésus après l'appel des disciples.
De l'eau changée en vin : l'épisode est connu. Tiré de l'évangile selon saint Jean (2,1-11), ce passage est celui qui ouvre le ministère de Jésus après l'appel des disciples.
Le témoignage de Jean est essentiel pour susciter la curiosité de deux futurs disciples. Le récit de l’appel des premiers disciples chez Jean ressemble fort à une annonce missionnaire qui ne cesse de se déployer. Mais en définitive, elle suscite plus de questions, de doutes que d’enthousiasmes jusqu’à ce que le Verbe fait chair s’exprime. Progressivement, à sa parole, le rabbi suivi est confessé Fils de Dieu, roi d’Israël.
L’évangile selon Jean possède une manière très particulière de rapporter la baptême de Jésus au Jourdain. L’évangéliste ne raconte pas cette scène, il la fait raconter par la voix du baptiste. Nous ne sommes plus témoins, mais auditeurs d’un témoin et d’un témoin de foi.
La mention de Jean n’est pas étrangère à l’accueil du Verbe incarné. Il est le premier à attendre celui qui vient derrière lui, dont il n’est pas digne de délier ses sandales (1,27) ...
C’est l’originalité de l’Évangile selon saint Jean que de nous introduire par des versets plus poétiques que narratifs, et que l’on pourrait aussi qualifier d’hymniques
Il manquait à ce blog un commentaire suivi et complet de cet évangile. Ce sera chose faite durant cette année.
Avec ce passage, nous abordons le premier discours d’adieu de Jésus à ses disciples après le lavement des pieds. L’évangéliste du quatrième évangile tient à développer, avant le récit de la passion, le sens de cette dernière que ce soit pour le Christ, comme pour les disciples. Ici, il tient à exprimer le rôle du départ de Jésus vers le Père et la condition des disciples après sa mort et sa résurrection.
Le chapitre 10 de l’évangile de Jean forme une unité narrative qui se déploie en plusieurs sections. J’ai présenté plus haut, les deux premières.
Autre dimanche autre lieu pascal. Cette fois, nous nous rendons auprès de brebis, leur enclos pour un temps et leur berger pour toujours.
Après la Samaritaine et l’aveugle-né, ce dimanche de carême nous propose une troisième rencontre tirée de l’évangile selon saint Jean. Cette-fois ci il ne s’agit plus d’une personne anonyme, croisée par hasard. Cette fois-ci il s’agit d’une famille, deux sœurs, Marthe et Marie et leur frère Lazare. L’évangile nous les décrits comme de proches de Jésus. Ce récit du retour à la vie de Lazare, épisode connu, ne constitue que les huit derniers versets. Avant d’arriver à ce « miracle », l’évangéliste déploie un cheminement qui n’est pas sans nous poser questions.
Cela aurait pu être l’histoire de la guérison miraculeuse d’un aveugle. Un de plus. Mais chez Jean, ce récit est des plus singuliers.
C'est à cause sa parole qu'ils ont cru. C'est à cause sa Parole qu'ils ont communié au Sauveur du monde dans la joie.
C’est un autre récit du baptême au Jourdain qui nous est proposé pour ce dimanche. Nous avions entendu celui de Matthieu, nous voilà maintenant dans l’évangile selon Jean qui possède une manière très particulière de rapporter cette tradition. Effectivement, l’évangéliste ne raconte pas la scène du baptême de Jésus au Jourdain, il la fait raconter par la voix du baptiste. Nous ne sommes plus témoins, mais auditeur d’un témoin et d’un témoin de foi.
Avec cet épisode (Jn 21,15-25) nous concluons notre série sur l’évangile de Jean et le Ressuscité. Nous retournons au chapitre 21, sur les rives de la mer de Tibériade pour cet ultime dialogue entre Pierre et le Christ.