L’exercice est conventionnel, l’intention louable et l’art dupliqué d’année en année. Il est aisé de souhaiter, surtout à cette distance anonyme, une année tout aussi bonne et heureuse que la santé, le travail, la vie familiale ou la vie spirituelle… Ne soyons pas naïfs, vous et moi, nous savons le peu d’emprise que nous possédons sur les évènements à venir et que notre bonheur ne dépend pas d’un cumul de ces vœux annuels et encore moins de nos résolutions récurrentes. Pourtant tout serait si “joyeux”, “doux”, “bon”… à l’image de ce vocabulaire infantile et de ces rêves adolescents “carte-postalisés” que nous savons promouvoir en ce début d’année. (suite…)